Atrophie vaginale : de nouvelles perspectives pour soulager les symptômes

Atrophie vaginale : de nouvelles perspectives pour soulager les symptômes

L’atrophie vaginale (AV), aussi appelée atrophie vulvo-vaginale (AVV), touche de nombreuses femmes, mais elle est souvent sous-diagnostiquée.1 Les femmes n’en parlent pas, associant leurs symptômes à une gêne « normale » pendant la ménopause ou après un traitement. Cette condition entraîne pourtant des conséquences 
importantes sur la qualité de vie de la femme et ses relations intimes. Des traitements existent, allant des solutions naturelles aux traitements médicaux.1 Il est important que les femmes puissent être mieux informées pour identifier si elles souffrent d’une AV et ne pas la laisser s’installer, ce qui pourrait entrainer des conséquences
sur leur bien-être physique et émotionnel.1

Qu’est-ce que l’atrophie vaginale ?

Ce terme est utilisé pour décrire une situation où, suite à une diminution de l’imprégnation en œstrogènes, les tissus du vagin et/ou de la vulve s’amincissent, perdent leur souplesse, leur élasticité et leur lubrification.1 Les œstrogènes, principales hormones féminines, sont en effet responsables du maintien de l’épaisseur et de l’humidité des parois vaginales et vulvaires (voir image). Cette atrophie va se traduire par un ensemble de symptômes pour la femme : sécheresse, irritation, douleur, dyspareunie (douleur pendant les rapports sexuels) et parfois augmentation de la fréquence du besoin d’uriner.1 Cela peut survenir à tout moment de la vie d’une femme, avec une augmentation notable du risque avec l’âge. On estime que 40% des femmes environ souffrent d’AV à la ménopause.1 Elle pourra
également se rencontrer chez des femmes plus jeunes lors de la prise de certains médicaments (traitement d’un cancer notamment) ou après des interventions chirurgicales.1

Mécanismes de l’atrophie vaginale et conséquences pour la femme1

 

Les traitements traditionnels

Depuis de nombreuses années, les médecins recommandent des traitements hormonaux par voie orale ou locale dans l’atrophie vaginale.1 C’est ce qu’on appelle le « Traitement Hormonal Substitutif » (THS). L’objectif est de compenser la perte hormonale et ainsi
de soulager les symptômes de la femme. Ces médicaments hormonaux présentent néanmoins des risques, particulièrement pour certaines femmes avec antécédents de cancers ou de troubles cardio-vasculaires, il est donc nécessaire de consulter un médecin avant
de les envisager.1 Parmi les traitements traditionnels, on peut également citer les lubrifiants et hydratants vaginaux, qui sans hormones, auront pour but de lubrifier et de soulager les symptômes de sécheresse vaginale. Parmi les produits hydratants et lubrifiants,
les produits à base d’acide hyaluronique sont très recommandés pour leurs effets hydratants, de plus longue durée, et apaisants.2

Les nouvelles recommandations

Le CNGOF (Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français) a émis en 2021 de nouvelles recommandations pratiques pour la prise en charge de l’atrophie vaginale chez la femme ménopausée. Ils recommandent d’utiliser en première intention un traitement local par voie vaginale à base de lubrifiants et hydratants et d’envisager, seulement dans un second temps, si les symptômes persistent, un traitement hormonal.3 Il existe également de nouvelles alternatives, comme le laser. Le traitement au laser consiste à envoyer des micro-impulsions sur les parois du vagin pour stimuler la régénération des tissus vaginaux. Ils représentent souvent un coût élevé pour les patientes et les recommandations indiquent de les envisager uniquement après une évaluation complète par un médecin et après avoir essayé les traitements lubrifiants et hydratants.2

Dois-je stopper mon activité sexuelle si je souffre d’atrophie ?

 

Les solutions naturelles et alternatives

Un grand nombre de femmes sont à la recherche de solutions naturelles à leur problème d’atrophie vaginale, alternatives à des traitements hormonaux par voie orale ou locale, qu’elles ne peuvent pas ou ne veulent pas prendre. Il est important de s’assurer en premier lieu 
de la sécurité d’utilisation pour la femme.1 N’hésitez pas à demander conseil à votre médecin ou à votre pharmacien. Parmi les nouveaux traitements naturels locaux, l’ectoïne a fait l’objet d’un brevet d’application dans l’atrophie vaginale en 2019.* Cette molécule est dite « osmoprotectrice », c’est-à-dire qu’elle protège les cellules de la déshydratation. Elle va protéger la muqueuse et rétablir l’hydratation vulvo-vaginale. Ses résultats cliniques et sa tolérance chez les patientes atteints de sécheresse en font une bonne alternative naturelle.4

Des traitements naturels par voie orale peuvent être également utilisés pour prendre soin de son intimité. On peut citer les huiles naturelles reconnues comme limitant la sécheresse cutanée (huile de bourrache riche en Omega 6, huile de poissons riches en Omega 3) et les probiotiques pour améliorer la flore vaginale. 5,6

Découvrez notre solution pour prendre soin de votre intimité et soulager les symptômes de l’atrophie vaginale : Ektagyn® 

Vous souhaitez un conseil où nous poser une question, contactez-nous en suivant ce lien : https://www.densmoredirect.com/pages/faq

*Brevet européen EP3498276B1

  1. Mac Bride MB, Rhodes DJ, Shuster LT. Vulvovaginal atrophy. Mayo Clin Proc. 2010 Jan;85(1):87-94
  2. CNGOF- Mise à jour en gynécologie. Ménopause : SGM et traitements oestrogéniques topiques- page 465-470
  3. Trémollieres F, Chabbert-Buffet N, Plu-Bureau G, et al. Les femmes ménopausées : recommandations pour la pratique clinique du CNGOF et du GEMVi (Texte court). Gynecol Obstet Fertil Senol. 2021 May;49(5):305-317.
  4. Kauth M, Trusova OV. Topical Ectoine Application in Children and Adults to Treat Inflammatory Diseases Associated with an Impaired Skin Barrier: A Systematic Review. Dermatol Ther (Heidelb). 2022 Feb;12(2):295-313.
  5. Brosche T, Platt D. Effect of borage oil consumption on fatty acid metabolism, transepidermal water loss and skin parameters in elderly people. Arch Gerontol Geriatr. 2000 - Mar-Apr;30(2):139-50
  6. Sawada Y, Saito-Sasaki N, Nakamura M. Omega 3 Fatty Acid and Skin Diseases. Front Immunol. 2021 Feb 5;11:623052

 

Partager sur